Bonjouar les joyeux lurons !
Aujourd’hui j’aimerais vous parler de la raison pour laquelle j’ai décidé au début du mois de juin 2018 de me tourner vers le véganisme et expérimenter la chose. Il y a tout juste un an, j’étais devenue végétarienne et je partais pour deux jours à Athènes. Depuis, tout va bien et j’ai commencé à me renseigner un peu plus sur le thème du véganisme, voir ce que c’était exactement et ce que cela impliquait (tout cela en fait grâce à la chaîne Youtube de Marie, « Reflexion Faite » que j’aime pas mal beaucoup),. Aujourd’hui j’en cause ici pour ceux qui seraient intéressés d’en savoir un peu plus. Je ne deviens pas vegan parce qu’actuellement cela semble être un effet de mode, et non je ne fais pas ça pour me faire remarquer ou pour dire « yo je suis mieux que tout le monde moi », non, non non.
Premièrement, je fais cela pour moi, parce que je ne veux pas participer à ce génocide inutile et à cette souffrance incroyable envers les animaux, je fais ça deuxièmement pour ma santé, je fais cela troisièmement parce que c’est pour moi ce qui me semble juste à l’heure actuelle et je ne me vois aucunement revenir en arrière.
Pour être honnête cela me fait mal de savoir qu’à l’instant où j’écris on blesse, on tue dans des conditions horribles des milliers d’animaux, on leur vole ce qui leur est dû sans se poser de questions et sans savoir que ce qu’on fait ce n’est pas bien ou sans se mettre à la place de l’animal (un animal ressent la souffrance, quand on lui enlève son enfant il a mal, quand on lui mets des coups, il a mal…).
Je me souviens qu’une fois, une personne m’a dit « non mais je ne vois pas pourquoi je devrais faire ci, faire ca, ce n’est pas mon travail » ou encore « les autres ne le font pas pourquoi je le ferais, moi?« . Cette façon de penser nous déresponsabilise de tout et fait en sorte qu’on s’intéresse à rien d’autre à part à notre petite personne. Il y a des tas de gens qui font des choses qu’ils ne sont pas obligés de faire (ramasser des papiers par terre, nettoyer une table à la cantine après que des gens irrespectueux l’ai laissée toute crade, aider quelqu’un à monter des escaliers et j’en passe). Ca ne va pas te tuer de faire quelque chose que tu n’étais pas censé faire dans le but d’aider autrui, non?
Pardon je m’égare à présent.
Donc donc donc cet article va se diviser en trois petites parties :
- La bouffe (animaux en général, lait, vaches, poules, oeufs, miel, abeilles : ce qu’ils subissent)
- Les vêtements et le maquillage
- Mes difficultés
PS : Je ne vais pas réécrire ce qui a déjà été écrit ailleurs donc je vous copie colle seulement les liens 🙂
Oh, avant toute chose je tenais à dire que tout (TOUT) a commencé lorsque j’ai regardé cette petite conférence sur youtube, c’est après ça que j’avais très envie de devenir végétarienne. Et cela s’est super bien passée, je l’ai été pendant une année avant de vouloir passer au niveau suivant disons, le véganisme. Ici ladite vidéo :
PS : Je n ‘ai jamais regardé les scènes où on montre comment les animaux se font traiter dans les abattoirs car j’y suis hypersensible, donc si cela vous gène également, vous pouvez passer l’étape.
- L’industrie alimentaire
On ferme les yeux, on fait comme si ça n’existe pas mais malheureusement c’est bien là.
Petit topos sur l’élevage des animaux, l’abattage et tout ce qui s’en suit joyeusement :
https://www.l214.com/vie-des-animaux-elevage-transport-abattage-peche
J’ai découvert le blog de « La Pradelle » qui prend le temps de bien expliquer les choses dans ces articles que je place gentillement ici :
Les oeufs :
https://www.la-pradelle.fr/blogs/lifestyle/pourquoi-vegan-ne-consomment-pas-oeufs
Le lait :
https://www.la-pradelle.fr/blogs/lifestyle/pourquoi-vegans-ne-consomment-pas-de-lait
Le miel :
https://www.la-pradelle.fr/blogs/lifestyle/pourquoi-vegans-consomment-pas-miel
2. Vétements et maquillage
En ce qui concerne le textile je vous met un lien vers un article intéressant qui explique bien comment les choses se passent :
http://swaallow.com/2016/01/shabiller-sans-tuer-danimaux-la-mode-vegan-ethique.html
Pour ce qui est du maquillage je vous pose ici l’article de Merci Vegan que j’aime bien :
http://mercivegan.fr/maquillage-vegan
3. Difficultés rencontrées
De mon point de vue devenir vegan ce n’est pas un job facile. Comme je l’ai dit au dessus, j’ai commencé le véganisme au début du mois de juin et je dois constamment m’informer, constamment regarder les étiquettes, constamment dire non à ce qu’on me propose (gateaux, chocolats, croissants et), constamment faire la detective que ce soit au niveau alimentaire, vestimentaire, du maquillage. Faut même faire attention à des trucs dont tu aurais jamais pensé (enfin moi genre xD) par exemple dans certains fast food ils frient leur frites et compagnies avec de « l’arôme de boeuf, du lait hydrolysé » ou la gélatine dans la plupart des bonbons (heureusement pas tous, hallelouiah). Donc en gros je dirais que le commencement n’est pas si simple mais ça en vaut la peine (d’ailleurs avec le temps qui passe je commence à être de plus en plus cultivée à ce sujet et j’en apprends des tonnes :D)
Faire attention à tout à la fois peut parfois être épuisant et faire peur au début. En plus de tout cela, je m’efforce de faire aussi le maximum maintenant pour éviter d’acheter des trucs faits par des pauvres gens quelque part en Asie, payés lamentablement et qui n’ont pas de conditions de travail dignes, ou encore au niveau de ce qui se passe à l’heure actuelle à cause de l’huile de palme. Tout ça par moment me semble être comme une difficulté en plus dans ma vie de tous les jours car je pense au temps où je pouvais engloutir absolument tout ce que j’avais sous la main sans me poser de questions (autant au niveau de ma propre santé), sans me demander d’où ça provenait, comment c’était fait et ce que cela contenait concrètement. J’avoue que parfois lorsque j’ai passé une sale journée et tout ce que je veux c’est un bon muffin de la cantine je dois encore me dire « hey, pourquoi tu fais ce que tu fais? réfléchis bien et décide par toi-même si ta frustration est a telle point insoutenable que tu dois en oublier tes valeurs premières? ».
D’un autre coté cela me fait grandir et m’ouvrir l’esprit, cela me donne l’occasion de m’arrêter et de prendre le temps de réflechir. De plus, devenir vegan ne veut pas dire suivre un régime, c’est juste un mode de vie. Et je mange encore des chips, des bonbons, je regarde juste avec quoi c’est fait mais je pense que le pas que j’ai fait début juin a été le plus difficile et qu’à présent, tout devrait aller smoothly. J’ai un peu peur concernant les prochains Noels, repas de famille, être invitée chez des gens etc mais avec une bonne organisation faite à l’avance je pense que je peux gérer. Des tas de gens le font, pourquoi n’y arriverais-je point?
Pour les gens qui pensent que les vegans dramatisent ou qu’on est un peu niais :
https://www.youtube.com/watch?v=jq2Vq4V3ctk
Petite touche finale avec la meuf la plus géniale de l’univers :
En conclusion je voudrais juste dire je suis contente d’être née à l’époque où je suis née. Vraiment, j’ai internet et quand je l’utilise à bon escient j’en apprends des tas. Comment la société et les gens te manipulent, comment les choses sont réellement, comment les choses sont contrôlées par les gens qui ont du fric à n’en plus compter et qui décident des choses qui ne sont pas forcément saines pour nous-autres mais qui ne nous en informent uniquement. Sortir de sa zone de confort et commencer à penser à quelque chose de plus grand que son propre plaisir en mangeant tel ou tel chose a changé ma vie. J’ai encore énormément de choses à assimiler mais je suis sur la bonne voie. Ah oui, je sais également qu’il y a pas mal de reportages sympas sur Netflix/Youtube au sujet de la bouffe et de la santé en général, jetez y un coup d’oeil si vous voulez. Si jamais vous trouver cet article un peu incomplet vous pouvez toujours regarder sur internet de votre coté pour différentes autres explications et d’autres informations complémentaires. J’espère que cet article sera utile et intéressant. N’hésitez pas à partager vos avis ou me dire ce que vous en pensez, très bon dimanche les cocos !
Alice
Je me pose une question au sujet du véganisme.
D’après ce que je sais, les végans refusent de consommer tout produit pour lequel des animaux ont été exploités et/ou tués. Si un produit a contribué à l’exploitation animale, un végan n’utilisera pas ce produit. Il choisira une alternative compatible avec ses idéaux, ou se passera de ce produit. Il n’utilisera pas le produit issu de l’exploitation animale, car il n’en est pas obligé.
Le problème, c’est que l’agriculture intensive, celle qui permet de faire pousser l’alimentation des végans, est foncièrement meurtrière.
On peut d’abord évoquer l’usage des pesticides, herbicides, et toutes les merdes dont le suffixe évoque clairement le meurtre. Sauf erreur de ma part, les végans ne s’interdisent pas de consommer des produits « non-bio »… Et pourtant, il n y a qu’a marcher près d’un champ d’agriculture conventionnel pour constater les centaines de milliers de cadavres d’insectes, tués pour obtenir les fruits de cette agriculture.
On peut franchir un pallier et parler des végans qui ne consomment que des produits issus de l’agriculture biologique. Cette fois, on ne tue pas volontairement par épandage de produits chimiques, mais on tue par épuisement du sol.
Le mode d’agriculture industriel actuel n’a pas évolué depuis le 19eme siècle (Labour intensif, épandage d’engrais (naturels, pour l’agriculture bio), arrosage, etc…). Les moyens ont changé : les tracteurs ont remplacé les charrues tirés par des chevaux ou des bœufs, mais les méthodes sont les mêmes.
Le problème, c’est que ce mode d’agriculture, même biologique, tue des milliards d’insectes. Le labour intensif chamboule l’équilibre des sols et appauvri la biodiversité des sols.
Et là, je ne fais pas que chipoter sur des bestioles qui se reproduisent aussi vite qu’on les extermine.
Une terre vierge de toute pratique agricole contient 150 à 300 vers de terre au mètre carré. Dans des champs, ou des vignobles surexploités, souvent en monoculture, on ne trouve plus que 1 à 3 vers de terre au mètre carré.
Et l’enjeu est réel en terme de biodiversité. Moins de vers de terres = moins de proies pour les limaces, qui vont donc se mettre a dévorer les cultures, donc traitement des sols aux pesticides… etc..
Et même d’un point de vue de la chaîne alimentaire : moins de limaces = moins de hérissons (espèce dangereusement menacée), mais aussi moins d’oiseaux insectivores, etc..
Et je ne parle que des vers de terres, mais des centaines d’espèces sont concernées au même titre que les vers : cloportes, fourmis, acariens, chenilles, coléoptères… etc
SOURCE : http://agriculture-de-conservation.com/Les-vers-de-terre-veritables.html
Et le fait est que les végans ne sont pas obligés de tuer tous ces insectes.
La permaculture permet l’exploitation des sols sans aucun labour, par l’enrichissement des sols. Et je peux le confirmer, je le fais moi-même depuis peu, et j’obtiens d’excellents résultats, pour peu d’efforts, et partant de connaissances nulles au départ. En moins d’un an j’ai mis en place un système qui est encore bien loin des rendements possibles en permaculture, mais qui est déjà bien en route grâce a un écosystème qui vit bien dans ma terre.
La permaculture consiste à observer et a reproduire au maximum ce que la nature fait (d’ailleurs très bien) sans nous. Dans la nature, personne ne laboure le sol, et pourtant, toutes formes de cultures s’y développent sans aucun problème. La permaculture consiste également à ne pas lutter contre des prétendus « nuisibles » mais à trouver l’équilibre biologique qui leur permettra d’évoluer naturellement.
Par exemple, j’ai des centaines de limaces dans mon potager, et pourtant, aucune ne dévore mes cultures, car elles ont assez de nourriture : mon tas de compost, les « mauvaises » herbes, que je laisse se développer à certains endroits, la présence de prédateurs naturels… Autant d’éléments qui font que mes limaces n’ont ni le temps, ni l’envie de dévorer mes salades.
Dans mon mode d’exploitation, je ne tue aucun animal pour faire pousser mes fruits et légumes. Je vis avec, je les entretiens, et je profite de leur travail pour nourrir ma terre.
Mais du coup, pour en revenir aux végans.
S’ils vivent en ville, s’ils achètent leurs fruits et légumes (même bio, donc), c’est par choix, et par confort personnel. Ils tuent donc des animaux pour leur confort, ce qui est contraire aux principes végans.
Dès lors, peut-on être végan et vivre en ville ? Peut-on être végan et participer à un massacre de la biodiversité de la terre ? Plus généralement, peut-on être végan sans pratiquer la permaculture ?
J’en viens donc à soulever la question qui est à l’origine de ce pavé : Est-ce que les végan considèrent que la vie des insectes est négligeable ?
Est-ce que les végans ne sont pas forcément conscients des ravages de l’agriculture conventionnelle ?
Est-ce que les végans admettent le fait que le véganisme n’est pas un but ultime, mais juste une étape dans la défense des animaux ?
Bien entendu, je ne m’attends pas à une réponse formelle, dans la mesure ou je ne pense pas que tu prétendes représenter l’ensemble des végans.
Pour ma part, les quelques débats que j’ai pu avoir avec des végan m’ont laissé le sentiment que les végans considèrent que leur mode de vie est le seul qui vaille et que toute personne qui ne l’adopterais pas serait automatiquement un enfoiré d’assassin.
Je n’en fais pas une généralité sur tous les végans, mais en tout cas, c’est 100% de la dizaine de personne avec qui j’ai pu débattre.
Et pourtant, bien que je mange de la viande, porte du cuir, boit du lait, mange des œufs etc… bref, un omnivore classique, je peux affirmer avec certitude que je suis responsable de beaucoup moins de morts d’animaux qu’une personne qui consomme des produits issus de l’agriculture industrielle.
Pour être bien compris, je précise que j’ai rédigé ce commentaire sans aucune volonté de conflit. Je m’interroge réellement sur la démarche végan et sa cohérence idéologique. (Je n’aime pas ce terme, mais je pense qu’il est autant approprié au véganisme qu’a la permaculture. Dès lors que l’on adopte un concept plus ou moins édicté par d’autres, c’est, à mon sens, une forme d’idéologie.)
Et comme je sais que tu es quelqu’un de plutôt intelligente, ouverte et cultivée, je serais ravi de connaître ton point de vue sur le sujet.
Merci beaucoup beaucoup d’avoir pris le temps de lire mon article et de mettre un commentaire. Ton avis est vraiment intéressant et tu l’as bien développé (car j’ai tout compris normalement xD Merci). Voici ma réponse :
Premièrement, je comprends ton point de vue et personnellement, être/ devenir végan, je pense, ne signifie pas « être parfait » Il s’agit juste d’un groupe de gens qui font de leur mieux. Qui font ce qui leur semble être le plus juste. Oui, c’est pas idéal, oui y a des points sur lesquels il faut améliorer, oui, oui et reoui.
Donc, encore une fois, je comprends ton approche et je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis, il y a encore des tas, des TAS de choses à changer, à améliorer, à tester.
Je crois néanmoins que commencer à faire quelque chose est bien plus utile que de pointer du doigt tout ce que les végans font « mal » ou dire partout où est-ce qu’il se trompent. Donc oui ta façon de cultiver est agréablement fantastique je trouve mais à côté de ça, tu ne fais pas autre chose pour les animaux. Ainsi, on pourrait dire pareil de moi : « Ok Alice t’es vegan tu manges pas d’oeufs etc c’est bien joli, mais regarde tu bouffes des tomates cerises du Carrefour ». Donc au final aucun de nous deux n’est meilleur que l’autre non?
Lorsque tu dis :
« Et le fait est que les végans ne sont pas obligés de tuer tous ces insectes. » : je suis désolée mais les vegans ne font rien, les fruits, les légumes etc c’est pour tout le monde, pour ceux qui mangent des produits d’aucune originale animale ou pas. Donc là je pense qu’il faut mettre tout le monde dans le même panier et ne pas pointer du doigt les vegans car je pense que peu d’entre-nous on un jardin où on peut cultiver nos propres légumes, fruits, herbes etc. Je me trompe peut-être mais ce n’est que mon avis.
Encore une fois (oui je vais beaucoup me répéter dans ce long commentaire, sorrrrry), ton initiative et ton mode d’exploitation me semble vraiment super ingénieux et performant et j’en suis admirative, j’aimerais bien essayer lorsque je pourrais.
Ah et lorsque je lis :
« S’ils vivent en ville, s’ils achètent leurs fruits et légumes (même bio, donc), c’est par choix, et par confort personnel. Ils tuent donc des animaux pour leur confort, ce qui est contraire aux principes végans.
Dès lors, peut-on être végan et vivre en ville ? Peut-on être végan et participer à un massacre de la biodiversité de la terre ? Plus généralement, peut-on être végan sans pratiquer la permaculture ? » :
Comme je l’ai écrit précédemment pas tout le monde a un jardin ou de la place pour un petit coin pour pouvoir cultiver ce qu’il a envie. Je suis d’accord avec le fait que ce n’est pas juste que les insectes, vers, chenilles et autres soient victimes de cela mais je pense qu’à l’heure actuelle (et je parle seulement en tant que vegane débutante, je le suis depuis un mois seulement, donc j’ai encore pas mal à apprendre et beaucoup de choses sur lesquelles me renseigner) les végans se concentrent sur ce qui est à l’heure actuelle le plus « visible », le plus palpable j’ai envie de dire même, c’est à dire les animaux tels que les vaches, les cochons, ces animaux qui se font étriper et qui ont un cerveau tout comme nous, qui sont en mesure de ressentir des emotions réelles et la souffrance (physique, émotionnelle). Ce n’est pas parfait, oui, ce n’est pas global, ok, mais pour l’instant c’est ainsi je crois et cela va aller en s’améliorant j’en suis sure (mode bisounours on). Vais tenter de voir ce que je peux trouver comme articles, reportages et autres sur le sujet dont tu parles cette semaine, aussi.
Je ne connais pas vraiment de vegans dans mon entourage, seulement des gens d’internet et de youtube donc je ne peux pas trop dire quelque chose lorsque tu me parles de tes conversations avec les vegans mais je pense que le plus important c’est pas de convertir tout le monde au véganisme mais juste faire en sorte que les gens réalisent ce qu’ils font en achetant de la viande, par ex, en choisissant d’acheter du lait etc (soit encourager les producteurs a répondre a la demande des gens et donc faire en sorte que d’autres animaux soient manasscrés et injustement traités). En plus, ici c’est une question de respect des animaux mais également une question de santé pour nous (bouffer de la viande, du lait c’est pas forcément bon pour nous non plus).
Si une personne sait comment ça se passe et si son choix personnel reste de manger des animaux, de se vêtir avec tel ou tel habit alors soit. Chacun est libre de sa vie, de ses décisions et heureusement. On est pas des robots 😀
Enfin tu mets :
« je peux affirmer avec certitude que je suis responsable de beaucoup moins de morts d’animaux qu’une personne qui consomme des produits issus de l’agriculture industrielle. » je comprends ce que tu veux dire mais je ne suis pas d’accord. Je ne suis pas responsable de la mort d’animaux « de la terre » parce que je suis vegan car je suis dans la même situation qu’absolument tout le monde car tout le monde, qu’il mange de la viande ou pas, mange des légumes, des pommes de terres et tout le toutim,
Si je suis hors sujet je suis désolée,
Si tu trouves que j’ai dit de la merde dans tout le texte je suis désolée
Je suis nulle en argumentation mais je voulais dire mon avis tout de même 😀
C’est moi qui te remercie de ta réponse :p
Tout d’abord, je sais bien que les végans ne le sont pas en pensant être parfaits. Ce n’était d’ailleurs pas l’objet de mon commentaire. Je voulais simplement savoir si les insectes ont moins de valeur aux yeux de végans que les plus gros animaux.
Note que je ne pose pas cette question de manière sarcastique, en jugeant qu’un combat est meilleur qu’un autre. Je me demande réellement si c’est une donnée prise en compte, négligée, ou ignorée.
Dans ton 3eme paragraphe, tu dis que commencer à faire quelque chose es plus utile que de pointer du doigt ce que les végans font « mal ». Et je te donne 100% raison, mais uniquement à toi, pas aux végans, au sens global. Parce que outre les végans avec qui j’ai débattu, dont j’ai déjà parlé, la plupart des vidéos (8 sur 9) que j’ai pu regarder provenant de végans donnent une image très moraliste de la cause végane. Quand on est omnivore et qu’on regarde ces vidéos, on ressent bien que les auteurs ne dénoncent pas seulement les pratiques faites aux animaux, ils dénoncent surtout ceux qui consomment.
Encore une fois, ne pas sortir du cadre de ce que je dis. Je parle que de ce que j’ai vu, probablement une minorité, mais une minorité qui prend le pas sur la réalité, et qui véhicule cette image à ce courant de pensée. C’est au contraire un bonheur de parler de ça avec quelqu’un d’ouvert, qui accepte qu’un omnivore mange de la viande et qui le voit autrement que comme un assassin.
Quand tu dis « aucun de nous deux n’est meilleur que l’autre non? » : je réponds : clairement. Je n’ai jamais prétendu le contraire d’ailleurs.
Par contre, là où je suis moins d’accord avec toi, c’est quand tu dis :
« Je suis désolée mais les végans ne font rien, les fruits, les légumes etc. c’est pour tout le monde, pour ceux qui mangent des produits d’aucune originale animale ou pas. Donc là je pense qu’il faut mettre tout le monde dans le même panier et ne pas pointer du doigt les v »gans car je pense que peu d’entre nous ont un jardin où on peut cultiver nos propres légumes, fruits, herbes etc. »
Justement, je mets tout le monde dans le même panier, et ceux qui ne défendent pas la cause animale, je leur reproche également d’alimenter l’agriculture conventionnelle. Mais je n’y vois pas d’ambiguïté. Ils s’en foutent de contribuer à niquer la planète et la biodiversité, point. Mais les végans, qui ont cette démarche de protection animale devraient, à mon sens, s’inquiéter de ces animaux-là, dont la vie impacte celle de bien d’autres dans la chaine alimentaire. Parce que cela s’inscrit parfaitement dans leur combat.
Je ne porte pas les végans responsables de tout ça, mais je m’étonne de ne pas les voir sensible à cela.
Un autre point avec lequel je ne suis pas d’accord c’est quand tu dis :
« pas tout le monde a un jardin ou de la place pour un petit coin pour pouvoir cultiver ce qu’il a envie. »
Les terres cultivables ne coutent presque rien, à l’échelle du terrain habitable. Pour nourrir une famille en autonomie avec un mode d’alimentation végan, il faut compter environ 500m² de potager par personne. Supposons une famille de 4 personnes, ça ramène à 2000m² de potager.
Le prix d’un hectare de terrain agricole est d’environ 5 000€ l’hectare en Moselle, soit 0.5€/m².
Un potager de 2000m² coute donc environ 1000€ en Moselle (qui est un département relativement cher, en raison de sa proximité avec le Luxembourg).
Si on accepte de se passer du confort moderne (électricité, chauffage central, eau courante…) on peut vivre de manière autonome, dans un logement alternatif (yourte, caravane, grange aménagée…), qui ne nécessite pas un permis de construire. Ce terrain coute alors 1000€, et le logement coutera maximum 10 000€ pour du matériel neuf (j’ai pris l’exemple d’une yourte, le plus confortable, et le plus cher). La somme de 11 000€ est conséquente, mais elle est infiniment moins chère qu’une maison bâtie sur un terrain constructible. Cela représente moins de 2 ans de loyers pour quelqu’un qui vit dans un appartement en centre-ville. Sauf que pour cette somme, on habite pour la vie.
Si on choisit de vivre avec tout le confort moderne, on ne pourra pas quitter son appartement, ou sa maison, mais il s’agit d’économiser 1000€ pour acheter une parcelle de terrain agricole.
Même si c’est une somme, et que chacun n’a pas forcément les moyens, je pense que c’est quelque chose d’accessible à moyen terme. Et au pire, il y a toujours la solution de louer, cela coute un prix de l’ordre de 20€/hectare et par mois… Reste alors à se déplacer, pour régulièrement se rendre à son potager etc. Ce sont des contraintes, mais c’est parfaitement réalisable.
Donc je suis convaincu que si la démarche est importante, elle est accessible.
Je veux volontiers entendre que quelqu’un ne souhaite pas le faire pour une raison ou une autre. Je ne juge pas les motivations de chacun. Mais je maintiens que si quelqu’un est sensible aux modes d’agriculture, mais choisis de consommer de l’industriel, c’est par confort. Parce qu’il existe un moyen réaliste de faire autrement. Il n y est donc pas obligé.
J’en viens maintenant au passage ou tu dis te concentrer sur le plus visible, et sur des animaux en mesure de ressentir des émotions réelles et la souffrance physique et émotionnelle.
Je peux entendre cet argument, je peux l’accepter et l’admettre, mais je ne le comprends pas.
Car on a naturellement plus d’empathie pour ces animaux, auxquels on s’identifie plus facilement. Mais si on devait définir un niveau d’urgence, des gros animaux ou des insectes (au sens large…), la maltraitance effectuée sur des animaux domestiques n’impacte pas du tout la chaine alimentaire et la biodiversité. En revanche, la disparition des animaux de la terre met réellement en péril un équilibre de plus en plus instable.
Je sais qu’on ne peut pas hiérarchiser la souffrance animale. Aucune n’est tolérable, et l’une n’est pas prioritaire sur l’autre. Mais si l’une des deux impacte en plus l’environnement de manière générale, immédiate, et irréversible. Je pense qu’il est vraiment important d’en tenir compte.
Surtout que l’un n’empêche pas l’autre. Il ne s’agit pas de choisir l’un ou l’autre des combats. On peut être sensible et défendre les deux. (C’est d’ailleurs ce que je fais, sans être végan, j’y reviendrais).
Ensuite, tu expliques qu’il est avant tout important que les gens réalisent ce qu’ils font en consommant des produits d’origine animale. Et là, évidemment je suis 100% d’accord. C’est difficile d’accepter que quelqu’un consomme de la viande et refuse d’accepter la souffrance animale.
Mais je pense qu’on peut consommer ces produits tout en respectant les animaux. Certe, pas en les protégeant, mais en les respectant.
Je t’explique mon mode de consommation :
Tout d’abord, je ne suis pas un carnivore qui mange de la viande à chaque repas. J’ai réduit l’apport mon apport de viande a 3 à 4 repas par semaine.
J’ai des poules, dont je ne prélève que les œufs dont j’ai besoin, une demi douzaine par semaine, pour une 20aine de poules. Ainsi elles ne pondent pas en continu, mais uniquement pour renouveler le nid au fur et à mesure, et donc je ne les épuise pas en calcium.
Je mange la chair de mon élevage de poule, je reconnais que je les tue pour cela, mais je leur offre une vie digne jusqu’à ce jour, contrairement aux élevages en batterie.
Pour la viande de bœuf et le lait, je l’achète directement chez l’éleveur bovin de mon village. Il élève ses bœufs en plein air, et ne prélève de lait qu’en fonction des commandes de ses clients. Il ne vend rien aux industriels, donc il ne surproduit pas et limite la souffrance animale au strict minimum.
Pour l’abattage, il confie ses bœufs à un abattoir filmé, donc garanti sans souffrances inutiles.
Son principal défaut et non des moindre, c’est qu’il ne pratique pas la permaculture dans les champs qui lui permettent de nourrir ses animaux. Mais il a le mérite de pratiquer une agriculture sans labour, et sans pesticides, ce qui est déjà énorme dans le monde agricole.
En même temps, aucun agriculteur professionnel à ma connaissance ne pratique la permaculture car elle demande beaucoup d’aménagements et d’investissements à mettre en place à cette échelle, et qu’il faut plusieurs années (4 à 5) avant d’atteindre des rendements viables pour en vivre.
Je transforme moi-même mon lait pour avoir de la crème et du beurre, et je ne mange plus de fromages, je suis en train de m’instruire pour apprendre à en faire.
Je ne consomme plus (au quotidien du moins) d’autres viandes animales faute d’éleveurs qui exploitent avec des modes de productions que je juge responsables.
Pour ce qui est des autres produits, je fabrique mon savon et mon shampooing a partir de lierre, je n’achète pas de cuir animal, les cosmétiques de mon épouse sont vegan… Je ne pense pas exploiter des animaux en dehors de mon alimentation…
Parti du principe que les animaux exploités pour mon alimentation sont aujourd’hui complètement domestiqués, et inaptes à survivre en nombre, et durablement en milieu sauvage (ce qui est à mon avis le cas des poules et des bovins). Je considère que leurs espèces ont désormais besoin de l’homme. Et en choisissant de consommer ainsi, je suis pleinement en paix avec ma conscience car je sais que tous les animaux qui servent mon alimentation n’ont pas souffert. Certains sont morts, d’ailleurs trop tôt au regard de leur espérance de vie, mais c’est un fait que j’accepte, car je sais pertinemment qu’on ne peut pas vivre, sans causer la mort d’animaux, c’est tout bonnement impossible. En vivant ainsi, je tue peut-être 1 bœuf tous les 2 ans et une dizaine de poulets par an. 10.5 mort par an, même un végan ne peut pas en dire autant.
Pour conclure :
Je précise à nouveau que je ne stigmatise pas plus les vegan que n’importe qui d’autre. Je ne les porte pas pour seuls responsable de la mort des animaux de la terre. Mais ils en font pleinement partie, comme n’importe quel consommateur de nourriture industrielle.
Le but de mon commentaire n’était pas du tout de prétendre que je fais mieux que qui que soit. A vrai dire ça m’est égal. J’ai choisis mon mode de vie en accord avec ma philosophie, pas parce que je pensais être meilleur en le faisant.
J’ai du respect pour la démarche végan et je salue que des choses soient faites pour les animaux. Mais, comme je l’ai plusieurs fois dis, je m’interrogeais juste sur l’abandon des animaux de la terre. Je voulais savoir si c’était voulu, négligé, ignoré… etc.
Aucun jugement, aucune haine, seulement de la paix, de l’amour, des papillons et… des vers de terre 😀